Il y a ceux qui ne l'ont jamais faite mais qui se disent tous les ans à la fin de l'automne qu'ils la feront l'année prochaine, il y a ceux qui la font de temps en temps quand ils y pensent, il y a les accros qui attendent patiemment la saison du raisin pour la démarrer et la continuer quelques jours de plus que l'année dernière, il y a ceux qui n'en ont jamais entendu parler (vraiment? est-ce encore possible?!)...
Alors comme nous parlons ici de bien manger, de bien digérer, de prendre soin de son corps grâce à notre alimentation, je vais prendre le relais de Marie-Claire, Biba, Men's health et peut-être même de Télérama pour vous donner un petit point de vue - cette fois ayurvédique - sur LA cure de raisin!
Tout d'abord, en quelques mots, qu'est-ce que la cure de raisin?
Cela consiste à manger uniquement du raisin pendant au moins un jour, et jusqu'à 10 ou 15 jours. Il faut en consommer dès qu'on a faim et tant qu'on a faim, en général les repas sont espacés de 2 ou 3 heures la consommation journalière varie selon les personnes de 1 à 3 kg.
Vu par l'Ayurveda, cette cure équivaut quasiment à un jeûne, et doit donc être accompagnée de précautions spécifiques. En particulier, les personnes ayant un gros excès de Vata qui se manifeste essentiellement par de la maigreur, de l'instabilité émotionnelle, des chutes de tensions, devraient l'éviter. Les personnes atteintes de maladies graves et débilitantes, trop jeunes ou trop vieilles. Il faut également ajouter que lorsque la cure est suivie pendant plusieurs jours, elle peut manquer d'enracinement et devrait donc, pour les professions très intellectuelles, pour les guérisseurs, mediums, masseurs etc... s'accompagner de méditation ou d'exercices de respiration (pranayama) qui développe en parallèle l'énergie vitale.
Cette cure étant très détoxifiante, il est important d'identifier les symptômes d'une detox trop rapide et extrême: maux de tête, fatigue extrême, perte d'appétit, manque de concentration, palpitations.
La durée de la cure est variable d'une personne à l'autre, et il n'y a pas un nombre minimum de jours à partir duquel elle commence à fonctionner. Il ne doit pas y avoir de défi personnel à la tenir au moins 5 ou 10 jours, par exemple!
Il est important bien sûr de manger tout le raisin, y compris la peau et les pépins (qu'il faut bien mâcher si l'on veut en retirer toutes les propriétés, notamment oléagineuses).
Ce qui va enfin faire le succès de la cure, c'est la façon dont on la termine. En effet, la détoxification met en veille les fonctions "normales" de la digestion. Si l'on se remet donc à manger de tout du jour au lendemain, le système digestif ne sera pas prêt à reprendre toutes ses fonctions, il y aura donc beaucoup de matières non-digérées, ce qu'en Ayurveda on appelle... toxines.
La reprise dune diète normale doit donc se faire par étapes, et sur une durée équivalent à la durée de la cure: tout d'abord des légumes cuits, puis des céréales très cuites, puis légumineuses (concassées ou pré-germées) très cuites également, les crudités, puis doucement les produits laitiers les plus digestes comme le yaourt et enfin terminer par les autres sources de protéines animales en dernier.
Enfin, l'Ayurveda ne recourt pas souvent à ce type de cures qui sont assez extrêmes et leur préfère un régime quotidien équilibré et adapté à la constitution de chacun, qui préviendra la formation de toxines et le déséquilibre des doshas.
mardi 25 septembre 2012
Fruits et légumes : Le Raisin
Je vais aujourd'hui vous parler sur raisin, qui depuis quelques semaines maintenant a fait son arrivée sur nos marchés locaux.
Le rasin est originaire de... un peu partout! on en retrouve des espèces originaires d'Amérique du Nord, d'Asie centrale, de Chine, et de Mésopotamie. Le raisin sauvage était semble-t-il largement consommé frais par nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, jusqu'à ce qu'une jarre dans laquelle était conservée l'excédent de la cueillette soit par mégarde oubliée et que l'homme découvre... le vin.
Le raisin est aujourd'hui cultivé dans de nombreux pays et fait partie des fruits les plus massivement produits. Il va sans dire que pour atteindre ces productions faramineuses, le raisin est largement pulvérisé de produits chimiques et c'est pourquoi on recommande de le consommer bio, ou du moins raisonné.
Le raisin est riche. Riche en tellement de bonnes chose pour nous que la liste en semble interminable: Vitamine A, B, C, fer, potassium, phosphore, levures naturelles, et je passe sur les noms compliqués qui ne nous diront pas grand chose. Les bienfaits du raisin semblent aller de l'amélioration de la circulation sanguine et de la santé cardio-vasculaire, à des propriétés anti-cancérigènes (particulièrement sur le cancer du côlon). Certaines études montrent que la consommation régulière de jus de raisin pendant une chimiothérapie permet d'en réduire les effets secondaires tels que les nausées et les vomissements.
Vu par l'Ayurveda, le Raisin est purifiant; par son action diurétique et de fortification des reins et du foie, il facilite l'élimination des toxines. Le raisin noir est bon pour la circulation sanguine et les fonctions cardiaques. Il a également une action sur les rhumatisme et calme l'arthrite. Le raisin frais contribue à équilibrer Vata et Pitta alors qu'il augmente Kapha.
Le raisin sec a les mêmes effets sur Vata et Pitta mais aucun effet sur Kapha. Il est très tonifiant et est utilisé avec d'autres graines ou fruits secs lorsque l'on a besoin de renforcer les tissus. trempés dans l'eau pendant au moins une heure, les raisins secs équilibrent les 3 doshas.
lundi 17 septembre 2012
L'automne arrive: Préparons-nous!
Et oui, même ici à Marseille, l'automne pointe déjà le bout de son nez.
Les feuilles roussissent et tombent, nous laissant méditer sur l'impermanence de toute chose...
Et l'automne vu par l'Ayurveda est la saison pendant laquelle Vata est à son maximum, c'est-à-dire, principalement, de l'élément air qui est froid, sec, et mobile; alors que la chaleur de l'été a entretenu notre feu digestif, que le ralentissement et le calme relatif liés aux vacances ont appaisé les possibles sources de tensions, septembre arrive avec une petite fraîcheur dans l'air, surtout le soir, et bien sûr, avec le retour à l'école, au boulot, ou au pôle emploi!! Et tout ceci va augmenter Vata en général, et les personnes qui y seront le plus sensibles sont celles qui ont déjà un excès de ce dosha.
Les symptômes? Par exemple plus de sécheresse (peau, cheveux, articulations, yeux...), digestion et élimination un peu moins régulières, appétit variable (parfois très faim, parfois pas du tout), sommeil un peu plus agité...
Je viens donc vous donner quelques conseils pour atténuer le déséquilibre de Vata pour les mois qui viennent:
Au lever, boire un grand verre d'eau chaude puis se masser tout le corps avec de l'huile de sésame. Après avoir laissé l'huile pénétrer dans le corps pendant au moins 20 minutes, prendre une douche bien chaude.
Sur le tapis de yoga, nous favoriserons les postures et les souffles qui maintiennent le feu, et qui nous équilibrent: Nadi Shodhana (la respiration alternée) ou Surya bedhana (nettoyage du canal solaire), Pashimotanasana (la posture de la pince), les torsions comme Mastyendrasana ou Parighasana (la charnière) ou encore Shalabasana ou Bhujangasana (la sauterelle ou le cobra).
Au niveau de l'alimentation, nous préfèrerons manger chaud et onctueux, surtout le matin et le soir, éviter tout ce qui est sec et ce qui assèche (le café par exemple). Il faudra manger plus de saveurs neutres (sucres rapides ou lents), acides et salées. Des décoctions de gingembre pour le matin par exemple pourront être les bienvenues lors des premières fraîcheurs.
Dans la journée, des infusions d'épices (cannelle, cardamome, fenouil, poivre, gingembre, cumin) retrouveront le chemin de nos thermos, jusqu'à la fin de l'hiver!
Se coucher un peu plus tôt, vers 22h ou 22h30 - nous aurons besoin de plus de sommeil - et pour favoriser un sommeil plus calme et apaisé, se masser la plante des pieds pendant quelques minutes à l'huile de sésame.
Enfin, les massages à l'huile tiède sont aussi conseillés, car ils contribuent grandement à équilibrer Vata.
Je vous souhaite donc un bel automne.
Les feuilles roussissent et tombent, nous laissant méditer sur l'impermanence de toute chose...
Et l'automne vu par l'Ayurveda est la saison pendant laquelle Vata est à son maximum, c'est-à-dire, principalement, de l'élément air qui est froid, sec, et mobile; alors que la chaleur de l'été a entretenu notre feu digestif, que le ralentissement et le calme relatif liés aux vacances ont appaisé les possibles sources de tensions, septembre arrive avec une petite fraîcheur dans l'air, surtout le soir, et bien sûr, avec le retour à l'école, au boulot, ou au pôle emploi!! Et tout ceci va augmenter Vata en général, et les personnes qui y seront le plus sensibles sont celles qui ont déjà un excès de ce dosha.
Les symptômes? Par exemple plus de sécheresse (peau, cheveux, articulations, yeux...), digestion et élimination un peu moins régulières, appétit variable (parfois très faim, parfois pas du tout), sommeil un peu plus agité...
Je viens donc vous donner quelques conseils pour atténuer le déséquilibre de Vata pour les mois qui viennent:
Au lever, boire un grand verre d'eau chaude puis se masser tout le corps avec de l'huile de sésame. Après avoir laissé l'huile pénétrer dans le corps pendant au moins 20 minutes, prendre une douche bien chaude.
Sur le tapis de yoga, nous favoriserons les postures et les souffles qui maintiennent le feu, et qui nous équilibrent: Nadi Shodhana (la respiration alternée) ou Surya bedhana (nettoyage du canal solaire), Pashimotanasana (la posture de la pince), les torsions comme Mastyendrasana ou Parighasana (la charnière) ou encore Shalabasana ou Bhujangasana (la sauterelle ou le cobra).
Au niveau de l'alimentation, nous préfèrerons manger chaud et onctueux, surtout le matin et le soir, éviter tout ce qui est sec et ce qui assèche (le café par exemple). Il faudra manger plus de saveurs neutres (sucres rapides ou lents), acides et salées. Des décoctions de gingembre pour le matin par exemple pourront être les bienvenues lors des premières fraîcheurs.
Dans la journée, des infusions d'épices (cannelle, cardamome, fenouil, poivre, gingembre, cumin) retrouveront le chemin de nos thermos, jusqu'à la fin de l'hiver!
Se coucher un peu plus tôt, vers 22h ou 22h30 - nous aurons besoin de plus de sommeil - et pour favoriser un sommeil plus calme et apaisé, se masser la plante des pieds pendant quelques minutes à l'huile de sésame.
Enfin, les massages à l'huile tiède sont aussi conseillés, car ils contribuent grandement à équilibrer Vata.
Je vous souhaite donc un bel automne.
lundi 10 septembre 2012
Recette: Oeufs pochés dans une compotée de tomates anciennes
Recette empruntée (et adaptée) à Kaizen - le magasine du mouvement Colibri http://www.kaizen-magazine.fr
Vata= Pitta+ Kapha+
(Petit rappel car c'est la première recette publiée:
= signifie que le plat équilibre le dosha,
+ signifie qu'il tend à l'augmenter)
Pour 4 personnes
1,5 kg de tomates à chair pleines (coeur-de-boeuf, beefsteak, corune des Andes, brandywhine...)
3 à 4 petites tomates colorées (orange bourgeois, prune noire, poire jaune, green zebra...)
4 oeufs
1 oignon
3 gousses d'ail
1 petit morceau de piment d'Espelette séché (2cmx2cm) ou une petite cuillère à café rase de piment en poudre
1 grand bol de croutons de pain frottés à l'ail
Quelques olives roses ou noires
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 cuillère à café de marjolaine
1 feuille de laurier
sel
1. Epeluchez l'oignon et l'ail, et hachez-les
2. Faites-les revenir à feu modéré dans une cocotte avec l'huile d'olive et le thym pendant 2/3 minutes.
3. Pendant ce temps, trempez les tomates quelques minutes dans l'eau bouillante. Lorsque leur peau craque, sortez-les de l'eau et retirez-en la peau.
4. Coupez-les en gros morceaux et versez-les dans la cocotte avec le piment, la marjolaine, et le laurier. Mélangez et faites cuire à petit bouillons pendant 40 minutes. Remuez la sauce de temps en temps. Lorsqu'elle a réduit et commence à être confite, salez-la, goûtez et rectifiez l'assaisonnement si nécessaire. Retirez le piment d'Espelette.
5. Lavez les petites tomates et détaillez-les en rondelles. Disposez-les harmonieusement sur la compotée de tomates.
6. Avec une cuillère à soupe, faites des "trous" pour laisser de la place aux oeufs. Cassez-les dans les espaces créés. Refermez le couvercle de la cocotte et laissez mijoter pendant 4/5 minutes.
7. Au moment de servir, décorez avec les olives. Servez avec les croûtons.
Notes:
Les personnes à tendance Pitta, ou en excès de Pitta, ne vont pas beaucoup aimer cette recette. Alors, pour leur faire plaisir, quelques conseils:
- Supprimez le piment, et ajoutez 2 belles cuillères à soupe de coriandre fraîche au moment de servir.
- Les croûtons n'auront pas besoin d'être frottés à l'ail.
Pour les personnes à tendance Kapha, réduisez seulement la quantité d'huile d'olive (1 ou 1,5 cuillères seront suffisantes).
Enfin, c'est aux Vata que la recette telle quelle conviendra le mieux.
Le plat peut s'accompagner de céréales complètes (surtout pour Vata) ou semi-complètes (pour Pitta et Kapha) comme le riz, le blé, ou même une polenta.
Vata= Pitta+ Kapha+
(Petit rappel car c'est la première recette publiée:
= signifie que le plat équilibre le dosha,
+ signifie qu'il tend à l'augmenter)
Pour 4 personnes
1,5 kg de tomates à chair pleines (coeur-de-boeuf, beefsteak, corune des Andes, brandywhine...)
3 à 4 petites tomates colorées (orange bourgeois, prune noire, poire jaune, green zebra...)
4 oeufs
1 oignon
3 gousses d'ail
1 petit morceau de piment d'Espelette séché (2cmx2cm) ou une petite cuillère à café rase de piment en poudre
1 grand bol de croutons de pain frottés à l'ail
Quelques olives roses ou noires
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 cuillère à café de marjolaine
1 feuille de laurier
sel
1. Epeluchez l'oignon et l'ail, et hachez-les
2. Faites-les revenir à feu modéré dans une cocotte avec l'huile d'olive et le thym pendant 2/3 minutes.
3. Pendant ce temps, trempez les tomates quelques minutes dans l'eau bouillante. Lorsque leur peau craque, sortez-les de l'eau et retirez-en la peau.
4. Coupez-les en gros morceaux et versez-les dans la cocotte avec le piment, la marjolaine, et le laurier. Mélangez et faites cuire à petit bouillons pendant 40 minutes. Remuez la sauce de temps en temps. Lorsqu'elle a réduit et commence à être confite, salez-la, goûtez et rectifiez l'assaisonnement si nécessaire. Retirez le piment d'Espelette.
5. Lavez les petites tomates et détaillez-les en rondelles. Disposez-les harmonieusement sur la compotée de tomates.
6. Avec une cuillère à soupe, faites des "trous" pour laisser de la place aux oeufs. Cassez-les dans les espaces créés. Refermez le couvercle de la cocotte et laissez mijoter pendant 4/5 minutes.
7. Au moment de servir, décorez avec les olives. Servez avec les croûtons.
Notes:
Les personnes à tendance Pitta, ou en excès de Pitta, ne vont pas beaucoup aimer cette recette. Alors, pour leur faire plaisir, quelques conseils:
- Supprimez le piment, et ajoutez 2 belles cuillères à soupe de coriandre fraîche au moment de servir.
- Les croûtons n'auront pas besoin d'être frottés à l'ail.
Pour les personnes à tendance Kapha, réduisez seulement la quantité d'huile d'olive (1 ou 1,5 cuillères seront suffisantes).
Enfin, c'est aux Vata que la recette telle quelle conviendra le mieux.
Le plat peut s'accompagner de céréales complètes (surtout pour Vata) ou semi-complètes (pour Pitta et Kapha) comme le riz, le blé, ou même une polenta.
Fruits et Légumes de saison - La Tomate
L'ayurveda recommande d'intégrer à son alimentation autant de fruits et légumes locaux et de saison que possible.
Et comme vous avez pu le remarquer, nous sommes en ce moment au plus haut de la saison des tomates. Gorgées du soleil de l'été, elles innondent nos marchés de leurs couleurs et formes bigarées... les longues, les rondes les petites, les énoooormes, les violettes, les vertes, les jaunes, les tout simplement rouges!...
Alors laissez-moi vous en dire quelques mots...
La Tomate est originaire des régions andines côtières de l'Amérique du Sud (Colombie, Equateur, Pérou, Nord du Chili) et s'est répandue, après l'arrivée des Conquistadors, en Amérique centrale puis en Europe. Elle est aujourd'hui cultivée partout dans le monde, et l'association Kokopelli (http://kokopelli-semences.fr) en recense et produit plus de 650 variétés - chiffre qui n'inclut pas, bien sûr, les OGM.
La Tomate est un légume-fruit, riche en vitamines A et C, et en potassium. Elle est fortement anti-oxydante - c'est à dire qu'elle contribue à empêcher la dégradation de nos cellules par le dioxygène que nous absorbons. Elle est aussi connue pour ses propriétés anti-cancérigènes et de réduction de l'hypertension.
Du point de vue ayurvédique, la tomate réduit Vata (surtout en jus ou en sauce car la peau peut parfois être difficile à digérer), et augmente Pitta et Kapha. Lorsqu'elles sont bien mûres, elles tendent à être plus sucrées, augmentant ainsi un peu moins Pitta.
Un conseil donc pour les sauces tomates en particulier: pour les Vata, prenez soin de retirer la peau (en plongeant les tomates quelques minutes dans l'eau bouillante), et pour les Pitta, si les tomates sont un peu acides, n'hésitez pas à ajouter un peu de sucre à la préparation.
Le plus souvent possible, pour réduire l'effet de la tomate sur Pitta, on lui ajoutera de la coriandre fraîche.
mardi 4 septembre 2012
Cuisiner "ayurvédique"
Si le sujet vous intéresse, vous êtes peut-être déjà tombés sur des livres de recettes de cuisine ayurvédique. Très souvent, ces recettes décrivent des plats issus des cuisines Indienne ou Sud asiatique en général, parfois adaptés à l'américaine, car beaucoup de ces livres sont concoctés aux Etats-Unis.
Cela veut-il dire que notre bonne vieille gastronomie française et toutes ses spécialités régionales ne sont pas "ayurvédiques"?
Doit-on manger Indien si l'ont veut manger sainement et en accord avec sa constitution ayurvédique???
Personnellement je ne le pense pas.
Ce qui rend une recette ayurvédique, c'est le fait qu'elle soit adaptée à notre constitution, et qu'elle protège les doshas ou évite d'augmenter leurs déséquilibres.
Pour cela, l'ayurveda cherche avant tout à préserver la force de notre feu digestif.
En bref, mangeons ce que nous pouvons digérer.
Et comme la capacité digestive varie selon les individus, selon l'âge, les saisons et les moments de la journée, l'Ayurveda recommande certains aliments, certains mélanges d'aliments, certaines saveurs en fonction de ces différents critères. C'est pour cela que vous verrez souvent au début d'une recette ayurvédique les indications V=, PK+ par exemple, ce qui signifie que la consommation régulière de ce plat aura tendance à équilibrer Vata, mais augmentera Pitta et Kapha.
Il existe bien sûr des "règles d'or" selon l'Ayurveda, comme des mélanges à éviter, ou des façons de préparer certains aliments, que j'aurai l'occasion de partager avec vous au fil des articles de ce blog.
Mais ces règles sont finalement applicables à n'importe quel plat.
Un petit mot sur les épices:
L'Ayurveda utilise les épices non seulement comme nous pouvons le faire en général, c'est-à-dire pour leurs saveurs, mais aussi comme ingrédients essentiels à la digestion et à l'assimilation de ce que nous mangeons. Les épices seront ainsi différentes selon les aliments préparés, mais aussi selon la capacité digestive de chacun et le/les doshas à protéger ou à équilibrer.
Nos recettes locales et régionales utilisent peu ces épices, mais font en revanche très souvent appel aux herbes aromatiques et aux condiments, qui remplissent exactement les mêmes fonctions. Il suffit juste de les adapter en fonction de chacun. Il en est souvent de même pour toute cuisine traditionnelle.
Dans ce blog, je proposerai donc des adaptations, des grilles de lecture de recettes trouvées dans vos livres de cuisines préférés, quelle qu'en soit l'origine. J'y indiquerai l'effet du plat sur chaque dosha, avec les codes suivants:
V: Vata / P: Pitta / K: Kapha
=: équilibre / + augmente
et je proposerai des variantes qui permettront de préserver au mieux les doshas.
Vous pouvez vous faire une première idée de votre constitution ayurvédique et de l'éventuel déséquilibre de vos doshas, en vous référant soit au questionnaire inclus dans la plupart des livres sur l'Ayurveda, soit en allant visiter mon site internet www.tilo-ayurveda.fr et plus particulièrement la page Partages où il vous suffira de cliquer sur "questionnaire de constitution".
Cela veut-il dire que notre bonne vieille gastronomie française et toutes ses spécialités régionales ne sont pas "ayurvédiques"?
Doit-on manger Indien si l'ont veut manger sainement et en accord avec sa constitution ayurvédique???
Personnellement je ne le pense pas.
Ce qui rend une recette ayurvédique, c'est le fait qu'elle soit adaptée à notre constitution, et qu'elle protège les doshas ou évite d'augmenter leurs déséquilibres.
Pour cela, l'ayurveda cherche avant tout à préserver la force de notre feu digestif.
En bref, mangeons ce que nous pouvons digérer.
Et comme la capacité digestive varie selon les individus, selon l'âge, les saisons et les moments de la journée, l'Ayurveda recommande certains aliments, certains mélanges d'aliments, certaines saveurs en fonction de ces différents critères. C'est pour cela que vous verrez souvent au début d'une recette ayurvédique les indications V=, PK+ par exemple, ce qui signifie que la consommation régulière de ce plat aura tendance à équilibrer Vata, mais augmentera Pitta et Kapha.
Il existe bien sûr des "règles d'or" selon l'Ayurveda, comme des mélanges à éviter, ou des façons de préparer certains aliments, que j'aurai l'occasion de partager avec vous au fil des articles de ce blog.
Mais ces règles sont finalement applicables à n'importe quel plat.
Un petit mot sur les épices:
L'Ayurveda utilise les épices non seulement comme nous pouvons le faire en général, c'est-à-dire pour leurs saveurs, mais aussi comme ingrédients essentiels à la digestion et à l'assimilation de ce que nous mangeons. Les épices seront ainsi différentes selon les aliments préparés, mais aussi selon la capacité digestive de chacun et le/les doshas à protéger ou à équilibrer.
Nos recettes locales et régionales utilisent peu ces épices, mais font en revanche très souvent appel aux herbes aromatiques et aux condiments, qui remplissent exactement les mêmes fonctions. Il suffit juste de les adapter en fonction de chacun. Il en est souvent de même pour toute cuisine traditionnelle.
Dans ce blog, je proposerai donc des adaptations, des grilles de lecture de recettes trouvées dans vos livres de cuisines préférés, quelle qu'en soit l'origine. J'y indiquerai l'effet du plat sur chaque dosha, avec les codes suivants:
V: Vata / P: Pitta / K: Kapha
=: équilibre / + augmente
et je proposerai des variantes qui permettront de préserver au mieux les doshas.
Vous pouvez vous faire une première idée de votre constitution ayurvédique et de l'éventuel déséquilibre de vos doshas, en vous référant soit au questionnaire inclus dans la plupart des livres sur l'Ayurveda, soit en allant visiter mon site internet www.tilo-ayurveda.fr et plus particulièrement la page Partages où il vous suffira de cliquer sur "questionnaire de constitution".
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